Propriété étrangère des banques jordaniennes : conséquences sur la performance, le risque et la stabilité

TitrePropriété étrangère des banques jordaniennes : conséquences sur la performance, le risque et la stabilité
Type de publicationArticle de revue
AuteurKouzez, Marc , Séjourné, Bruno
EditeurFondation Nationale des Sciences Politiques
TypeArticle scientifique dans une revue à comité de lecture
Année2019
LangueFrançais
Date2019
Numéro2
Pagination218-238
Volume70
Titre de la revueRevue économique
ISSN1950-6694
Mots-clésperformance bancaire, risques bancaires, strusture actionnariale
Résumé en anglais

Foreign ownership of Jordanian banks: consequences on performance, risk and stability

While opening its banking market in the mid-nineties, Jordan authorized the questioning of the existing model and a growing participation of foreign investors. The aim of this article is to analyze the consequences of the origin of the listed banks ownership on performance, credit risk exposure and capital, during the 2005-2015 period. We show that a majority of foreign stockholding is discriminating considering those three criteria: high solvability ratios, better quality of the credit portfolios and higher performance than domestic banks. Finally, a more detailed analysis considering the size of the banks shows that the smallest ones have capital overload and a low efficiency. This puts into light that the size of foreign banks should be taken into account in further studies on bank ownership.

Résumé en français

En ouvrant son marché bancaire à l’international au milieu des années 1990, la Jordanie a autorisé une remise en cause du modèle existant et la montée d’un actionnariat étranger. Cette étude a pour objectif d’analyser l’impact de l’origine de la propriété des banques cotées durant la période 2005-2015 sur leur performance, leur exposition au risque de crédit et la constitution de fonds propres. Nous montrons qu’un actionnariat étranger dominant est fortement discriminant sur ces trois critères : ratios de solvabilité élevés, qualité supérieure du portefeuille de crédit, meilleure performance que les banques domestiques. Une analyse plus détaillée relative à la taille des banques étrangères permet d’observer que les plus petites d’entre elles se distinguent par une surabondance de fonds propres et par une faible efficience. Nous mettons ainsi en exergue l’intérêt de la prise en compte de cette dimension dans l’analyse de la propriété des banques.
Classification JEL : G21, G32, G38.

URL de la noticehttp://okina.univ-angers.fr/publications/ua18619
Lien vers le document

https://www.cairn.info/revue-economique-2019-2-page-273.htm